mardi 13 mars 2012

Solar terrestrial data savoir lire les données



 

Activité géomagnétique de la terre et propagation des ondes

L'activité géomagnétique de la terre influence également les conditions de propagation. Cette activité est mentionnée par 2 indices :

L'indice K est une mesure logarithmique, il est mesuré sur une période 3 h et varie de 0 à 9 :

0 à 2
conditions géomagnétiques calmes, peu de bruit de fond, peu de QRN
3
conditions géomagnétiques changeantes ou agitées
4
conditions géomagnétiques actives
5 à 6
lors d'un orage magnétique
7 à 9
orage magnétique majeur avec probablement des périodes de silence radio total


L'indice A est une mesure du magnétisme terrestre mesuré sur une période de 24 h. Cet indice peut varier de 0 à 400. Plus il est grand, plus les petits signaux seront absorbés par l'ionosphère. Une valeur de 15 indique de bonnes conditions, une valeur de 30 indique de mauvaises conditions de réflexion via la couche F2.


< 10
conditions géomagnétiques calmes, peu de bruit de fond, peu de QRN
10 à 20
conditions géomagnétiques changeantes ou agitées
20 à 40
Bruit de fond important et apparition d'aurores boréales

Il y a plus de mille ans on découvrait que la surface du soleil était "tachée", mais ce n'est que depuis 1749 que l'observatoire de Zurich en Suisse tient le registre. A cette époque H. Wolff était directeur de l'observatoire et c'est tout naturellement que le nombre de taches solaires s'appela "nombre de Wolff" (ou "sunspots" en anglais).





R = k ( t + 10g)
     k est un facteur qui dépend de l'observatoire (c'est un coefficient de correction)

t est le nombre de taches solaire
g est le nombre de groupes de taches

Le dénombrement des taches dépend bien sûr de la qualité des optiques utilisées[1], mais aussi des observateurs, ainsi certains observateurs trouveront des taches là où d'autres ne voient rien. Les nombres de Wolff sont comparés entre les divers observatoires et des moyennes sont faites.


D'une façon historique, le cycle datant de 1755 est appelé le cycle solaire numéro 1. Depuis cette date, tous les jours on note l'activité solaire, on fait de moyenne mensuelle, et des moyennes annuelles.


D'après les observations, les cycles solaires ont une période de 11 ans en moyenne, mais ils peuvent aussi atteindre 9 ou 13 ans. Lorsque le cycle est à son maximum, l'ionisation dans l'atmosphère est également au maximum.


Au lieu de mesurer l'activité solaire par le nombre de taches, on peut aussi mesurer le flux radioélectrique solaire. L'unité de mesure est le Watt par mètre carré pour une bande passante de 1 Hz. Au départ la mesure était faite à 2800 MHz, car on utilisait des récepteurs de récupération de l'armée... mais des relevés sont aussi fait sur 245 MHz, 410 MHz, 606 MHz, 1415 MHz, 2695 MHz, 4995 MHz, 8800 MHz et 14500 MHz.
L'observation a montré un parallélisme entre le nombre de Wolff et le flux solaire :

Nbre de Wolff
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200

Flux solaire
67
80
95
112
130
150
165
185
205
225
245


En première approximation
Flux Solaire »  67 + (0,88 x Nbre de Wolff)

Un flux solaire important signifie de bonnes conditions de propagation

de 60 à  70
mauvaise condition sur 20 m et au-delà
de 90 à 110
bonne propagation jusque 24 MHz
plus de 120
bonne condition sur 28 MHz et même en 50 MHz
plus de 200
bonne condition en 50 MHz

[1] ATTENTION : Malgré que nous parlions d'optique ici, il ne faut pas regarder le soleil avec des jumelles ou avec un télescope. Pour l'observation des taches solaires, on projette l'image obtenue sur une feuille de papier et sur cette feuille de papier on redessine les taches solaires. 


 En résumé

flux solaire > 150
= bonnes conditions de propagation
et k < 2

 

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